Dix ans après Rana Plaza, les conditions de travail du secteur de la confection au Bangladesh se sont-elles améliorées ?

Dix ans après Rana Plaza, les conditions de travail du secteur de la confection au Bangladesh se sont-elles améliorées ?

Rubi Akhter, 55, poses with a photo of her late daughter Morjina who worked at New Wave Bottom Apparels Ltd on the fourth floor of Rana Plaza on the outskirts of Dhaka, Bangladesh, and died when the building collapsed on 24 April 2013.

(Piyas Biswas)

Il y a dix ans, le matin du 24 avril 2013, le monde était ébranlé par le tragique effondrement du Rana Plaza, un immeuble de huit étages qui abritait plusieurs ateliers de confection à Savar, dans la banlieue de Dacca, la capitale du Bangladesh. Le bâtiment, qui semblait avoir été construit sur un terrain inadapté, violait également les normes en matière de construction, utilisait des matériaux de construction de qualité inférieure, avait été agrandi de quatre étages sans autorisation et des fonctionnaires avaient été soudoyés pour que ces problèmes soient passés sous silence.

La catastrophe a causé la mort de 1.134 personnes et fait plus de 2.500 blessés, ce qui a provoqué une onde de choc dans l’industrie de la mode et déclenché une vague de revendications mondiales en faveur de l’amélioration des conditions de travail et des droits des travailleurs dans l’industrie de la confection. Sohel Rana, le propriétaire du Rana Plaza, a passé près de dix ans en prison, bien qu’il ait tenté d’obtenir une libération sous caution au début du mois. Il fait toujours l’objet de multiples poursuites judiciaires consécutives à l’incident et est l’une des 36 personnes actuellement sur le banc des accusés pour meurtre en raison des décès causés par l’effondrement de l’immeuble.

Même si une décennie s’est écoulée depuis la tragédie, la douleur et le traumatisme sont encore vifs pour de nombreux survivants et pour les familles qui ont perdu des êtres chers. Parmi eux, Nilufa Begum, 40 ans, ancienne opératrice polyvalente à l’usine de vêtements Phantom Apparels, située au cinquième étage du Rana Plaza. Mme Begum a miraculeusement survécu à l’effondrement, malgré la chute d’une poutre en béton sur elle, mais sa vie a été bouleversée à jamais.

« Avant l’accident, malgré la pauvreté, j’avais l’esprit tranquille. Après, tout a changé », explique Mme Begum à Equal Times. « J’ai perdu tout ce que j’avais. À cause de ma jambe estropiée, mon mari m’a quittée, ma mère est morte d’une attaque cérébrale en s’inquiétant pour moi et je ne suis plus en mesure de travailler. Je ne pouvais plus envoyer mon fils à l’école à cause de notre pauvreté. Cette tragédie a détruit ma vie, l’avenir de mon fils et la famille que j’avais. »

L’expérience terrifiante de Mme Begum, coincée sous les décombres d’acier et de béton, a duré plus de neuf heures, et elle a subi 11 opérations chirurgicales pour réparer les graves dommages causés à la partie inférieure droite de son corps. Les médecins affirment que sa jambe droite doit être amputée, car elle ne fonctionne plus et se putréfie progressivement. Elle vit désormais dans un bidonville indigent de Savar avec son fils de 16 ans.

Rubi Akhter, 55 ans, a perdu sa fille Morjina, qui travaillait chez New Wave Bottom Apparels, au quatrième étage du Rana Plaza : « Après avoir entendu la nouvelle de l’effondrement du bâtiment, j’ai poussé un grand cri et je me suis immédiatement précipitée sur le site. J’ai retrouvé le cadavre mutilé de ma fille 17 jours après l’effondrement », raconte Mme Akhter. « Je vis seule maintenant, et ma fille me manque tellement. Penser à elle me fait toujours pleurer. Si elle était encore en vie, ma situation ne serait pas aussi difficile ».

La plupart des survivants de l’effondrement vivent dans la pauvreté. Selon une étude récente menée par ActionAid Bangladesh, quelque 55 % des survivants ne peuvent pas travailler, principalement en raison de leurs séquelles physiques.

« Certains survivants doivent désormais mendier pour gagner leur vie. Notre principale revendication est que tous les survivants reçoivent une compensation pour les revenus perdus tout au long de leur vie, soit 4,8 millions de takas bangladais [environ 41.144 euros ou 45.660 dollars US] chacun », déclare Mahmudul Hasan Hridoy, président de l’Association des survivants du Rana Plaza au Bangladesh. Mais jusqu’à présent, l’octroi d’une indemnisation équitable n’a pas été possible.

« Les personnes qui sont propriétaires des usines de vêtements occupent également des postes au sein du parlement et du cabinet. Aucun représentant des travailleurs n’est présent au parlement. Les dirigeants nous exploitent », ajoute-t-il.

De plus, bien que les survivants et les familles des victimes aient reçu divers dons (dont 30 millions de dollars US [27 millions d’euros] versés à 5.500 demandeurs dans le cadre d’une initiative volontaire connue sous le nom de « Rana Plaza Arrangement », supervisée par l’Organisation internationale du Travail [OIT] et le gouvernement du Bangladesh, et financée par un petit nombre de marques internationales), les travailleurs affectés n’ont pas encore été réellement indemnisés, comme le prévoit le système national d’assurance contre les accidents du travail.

Cependant, après des années de plaidoyer des syndicats et des défenseurs des droits des travailleurs, un régime pilote d’assurance contre les accidents du travail (RAAT) d’une durée de trois ans a été lancé en juin 2022. Quelque 150.000 travailleurs du secteur de la confection issus de 150 usines représentatives sont désormais couverts par un programme de protection sociale (financé par les gouvernements néerlandais et allemand avec des contributions de neuf marques internationales telles que H&M et Primark) qui prévoit une indemnisation pour les traitements médicaux et les services de rééducation, ainsi que pour les pertes de revenus résultant d’accidents du travail ou de maladies professionnelles.

« Nous apprécions le RAAT et les autres initiatives de développement. Le fait que nos frères et sœurs travailleurs soient indemnisés est une bonne chose pour nous. Nous souhaitons toutefois que les lois de l’OIT soient mises en œuvre au Bangladesh. Nous voulons que le droit du travail du Bangladesh soit davantage favorable aux travailleurs », déclare M. Hridoy.

Des normes de sécurité renforcées, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires

L’effondrement du Rana Plaza a beau être l’accident industriel le plus meurtrier au monde depuis Bhopal, l’industrie du prêt-à-porter du Bangladesh représente toujours plus de 80 % des exportations annuelles du pays. Plus de 300 marques internationales, telles que Walmart, Zara, H&M et Adidas, s’approvisionnent en produits de prêt-à-porter au Bangladesh. Selon le projet de recherche Mapped in Bangladesh, plus de 2,8 millions de personnes travaillent dans 3.752 usines de prêt-à-porter destinées à l’exportation. Un peu plus de 1.000 d’entre elles sont considérées comme des usines de sous-traitance.

À la suite de la catastrophe du Rana Plaza, deux initiatives ont été mises en place. La première, l’accord sans précédent sur la sécurité des bâtiments et des incendies au Bangladesh, un accord-cadre mondial juridiquement contraignant, engageant des marques et des détaillants internationaux, huit syndicats bangladais et les fédérations syndicales internationales IndustriALL et Uni Global Union. La seconde, l’Alliance pour la sécurité des travailleurs au Bangladesh : une solution parallèle mise en place par les entreprises pour celles qui n’ont pas signé l’Accord. En conséquence, des milliers d’usines ont été inspectées sur le plan de la sécurité électrique et des mesures contre les incendies, ainsi que sur les risques liés aux infrastructures. Dans le même temps, les travailleurs et les employeurs ont été formés à la santé et à la sécurité au travail, et des améliorations ont été apportées aux droits des travailleurs et aux conditions de travail dans les usines de vêtements du Bangladesh. Par ailleurs, un nouvel accord international a été conclu en 2021 afin d’étendre les travaux au Pakistan.

Le président de l’Association des fabricants et exportateurs de vêtements du Bangladesh (Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association ou BGMEA), Faruque Hassan, explique à Equal Times qu’« une transition massive s’est produite après la tragédie du Rana Plaza », il y a 10 ans. « Nous avons fait des efforts considérables pour améliorer les conditions de travail dans les usines de vêtements du Bangladesh. Nous avons mené des audits approfondis sur la sécurité contre les incendies, la sécurité électrique et la sécurité structurelle de chaque usine de vêtements [membre de l’association] et nous avons adopté une politique de tolérance zéro à l’égard des manquements en matière de sécurité. Nous avons fermé de nombreuses usines jugées dangereuses », poursuit-il.

Certains grands fournisseurs ont investi dans des usines plus modernes et M. Hassan explique à Equal Times que les usines de sous-traitance (dont les services sont employés par les grands fabricants pour des étapes spécifiques de la production, telles que la découpe ou la couture, et dont les travailleurs étaient auparavant les moins protégés) sont désormais également sous les projecteurs dans le nouveau régime post-Rana Plaza, même si les usines de sous-traitance n’ont pas été incluses dans les inspections de sécurité de l’Alliance ou de l’Accord, car ces usines ne sont pas membres de la BGMEA ou de l’Association des fabricants et exportateurs de tricot du Bangladesh (Bangladesh Knitwear Manufacturers and Exporters Association ou BKMEA).

Néanmoins, M. Hassan continue d’affirmer que « Nous contrôlons strictement les usines sous-traitantes. Nous avons demandé à nos usines membres de n’engager que des sous-traitants qui respectent les règles de sécurité et d’obtenir l’approbation du client détaillant avant de les embaucher », déclare-t-il avant de poursuivre.

« Pour nous, l’accident du Rana Plaza a servi de leçon et, depuis, nous travaillons de manière très stricte sur la sécurité. Grâce à cela, la confiance des acheteurs s’est également accrue. En termes de sécurité, nous pensons que les usines bangladaises sont les meilleures », affirme-t-il.

Amirul Haque Amin, président de la Fédération nationale des travailleurs de l’habillement (National Garments Workers Federation ou NGWF), est plus nuancé dans son évaluation : « Nous reconnaissons qu’après la tragédie du Rana Plaza, des évolutions et des améliorations ont été apportées à la sûreté et à la sécurité dans les usines, grâce aux activités d’inspection de la sécurité menées par l’Accord et l’Alliance. Toutefois, ces inspections n’ont pas couvert l’ensemble du secteur. Dans l’ensemble, elles ont inspecté environ 2.500 usines, alors que le Bangladesh compte quelque 4.000 usines de prêt-à-porter. Par ailleurs, le contrôle de la sécurité sur le lieu de travail est un processus continu et, pour le garantir, des inspections fréquentes sont nécessaires (tous les 3 à 6 mois) », ajoute-t-il.

En décembre 2018, l’Alliance a conclu son mandat après cinq années de travail et a transféré ses responsabilités à Nirapon, une organisation à but non lucratif, tandis qu’en juin 2020, après sept années, le Conseil de durabilité du secteur du prêt-à-porter (RMG Sustainability Council ou RSC) a repris les opérations de l’Accord et a commencé ses activités en tant qu’organisme de contrôle de la sécurité dans le secteur de la confection au Bangladesh.

Pourtant, les syndicats réclament des améliorations à la situation actuelle. Actuellement, 194 marques et détaillants ont signé l’Accord, couvrant ainsi environ 2,4 millions de travailleurs au Bangladesh. IndustriALL et Uni Global Union demandent toutefois que davantage de marques (en particulier des marques américaines telles que Levi’s, Gap, Walmart et Amazon) signent l’Accord. Entre-temps, les syndicats bangladais affirment que le mandat du RSC n’étant pas juridiquement contraignant, les propriétaires d’usines n’étant pas obligés de mettre en œuvre ses recommandations.

De plus, les groupes de travailleurs critiquent la composition de son conseil d’administration, qui comprend six représentants des fabricants, six personnes représentant les marques de vêtements et six membres issus des syndicats. « Le conseil d’administration n’est pas équitable dans ses sièges », a déclaré Kalpona Akter, fondatrice et directrice exécutive du Centre bangladais pour la solidarité des travailleurs (Bangladesh Centre for Workers Solidarity), lors d’un entretien de groupe en ligne organisé par la campagne Clean Clothes au début du mois d’avril. « Nous considérons qu’il s’agit de 12 sièges de leur côté [celui des employeurs] ».

Elle poursuit : « Bien que les décisions soient censées être prises par consensus, cela n’a pas été le cas jusqu’à présent. Au sein du RSC, il existe une énorme asymétrie dans le partage d’informations, de nombreux problèmes liés au ralentissement des inspections, ainsi qu’à l’absence d’atténuation de tous les risques de sécurité qu’ils sont censés prendre en charge ainsi que des problèmes de transparence, etc. », explique-t-elle.

Les salaires restent bas

Malgré les changements intervenus, la structure globale de la chaîne d’approvisionnement mondiale (dans laquelle les usines de vêtements du Bangladesh subissent d’énormes pressions pour produire une mode rapide et bon marché pour les détaillants du monde entier) reste intacte et les travailleurs se trouvent en bout de chaîne.

Les bas salaires des travailleurs de l’habillement ont toujours été un problème au Bangladesh. Malgré une augmentation partielle des salaires à la suite de la tragédie, les travailleurs ont toujours du mal à joindre les deux bouts. Le gouvernement a revu les salaires des ouvriers de l’habillement pour la dernière fois en 2018, lorsque le salaire minimum d’un ouvrier débutant a été fixé à 8.000 takas bangladais (68 euros ou 75 dollars US), mais les syndicats demandent que ce montant soit porté à 23.000 takas bangladais (195 euros ou 215 dollars US) pour refléter les augmentations massives du coût de la vie qui ont eu lieu.

« Mon salaire mensuel est de 10.000 takas bangladais (environ 85 euros ou 95 dollars US). Et si je fais des heures supplémentaires, le montant passe à environ 13.000 à 14.000 takas bangladais (110 à 119 euros ou 123 à 133 dollars US). Avec ce montant, il est vraiment difficile de passer un mois complet. Ma fille et moi n’avons même pas les moyens d’avoir notre propre chambre. Le coût des produits de consommation courante a augmenté et il est difficile de subvenir aux besoins essentiels avec ce salaire », explique Rozina Begum, 25 ans, opératrice polyvalente novice travaillant dans une usine de vêtements.

Les travailleurs ont souvent recours aux heures supplémentaires pour gagner un revenu supplémentaire et subvenir aux besoins de leur famille. Mais cela les oblige à travailler de longues heures dans des espaces exigus, au détriment de leur santé.
« En règle générale, mon quart de travail commence à 8 heures du matin et est censé se terminer à 17 heures. Cependant, nous faisons parfois des heures supplémentaires [pour respecter les délais des commandes]. Ces jours-là, il arrive que nous terminions de travailler à 19 heures, 20 heures ou même 22 heures », explique Mme Rozina Begum.

De surcroît, la main-d’œuvre majoritairement féminine de l’industrie de la confection au Bangladesh (elles représenteraient 85 % de la main-d’œuvre) est exposée au harcèlement sexuel et à la discrimination, et se voit refuser l’accès au congé de maternité prévu par la législation bangladaise.

Des droits syndicaux toujours bafoués

Depuis la tragédie, il est un peu plus facile de former des syndicats pour protéger les droits des travailleurs, mais de nombreux obstacles subsistent. Même si les travailleurs sont techniquement libres de créer des syndicats, beaucoup hésitent à le faire en raison des intimidations et de la peur de perdre leur emploi. La procédure pour enregistrer un nouveau syndicat est difficile et les refus d’enregistrement sont fréquents.

M. Amin, président de la Fédération NGWF, déclare à Equal Times : « Le ministère du Travail rencontre des problèmes dans ses pratiques quand il s’agit d’enregistrer de nouveaux syndicats. Les obstacles sont également nombreux du côté des puissants propriétaires d’entreprises. » Par exemple, Pioneer Casual Wear Limited, une usine de vêtements implantée à Ashulia, au Bangladesh, a licencié 64 travailleurs qui avaient demandé au ministère du Travail d’enregistrer un syndicat dans l’usine.

En vertu de la loi, le ministère du Travail est censé soit enregistrer, soit annuler l’enregistrement des syndicats proposés dans un délai de 55 jours. Mais la demande des travailleurs de Pioneer Casual Wear a été rejetée après l’expiration du délai de 55 jours. Lorsque les syndicalistes ont déposé une nouvelle demande, la demande d’enregistrement a été annulée. « Ils ont également inscrit les travailleurs licenciés sur une liste noire afin que nous ne puissions pas obtenir d’emploi dans d’autres usines », déclare Mohammed Abdullah Al Baki, 36 ans, le président envisagé du syndicat de Pioneer Casual Wear.

La récente pandémie de Covid-19 a encore davantage exacerbé les difficultés auxquelles sont confrontés les travailleurs de l’industrie de la confection. Au début de la pandémie, on estime que 357.000 emplois ont été perdus entre janvier et septembre 2020, suite à l’annulation par les marques occidentales de commandes d’une valeur de plus de 3 milliards de dollars US (2,7 milliards d’euros). En raison de la fermeture forcée des usines, de nombreux travailleurs sont restés sans revenus et ont eu du mal à subvenir aux besoins de leur famille.

Pour faire face à ces problèmes, le gouvernement bangladais et les organisations internationales ont lancé plusieurs initiatives visant à soutenir les travailleurs de l’industrie du prêt-à-porter pendant la pandémie. L’OIT, par exemple, a mis en place une initiative visant à fournir des transferts monétaires d’urgence aux travailleurs qui ont perdu leur emploi à cause de la pandémie. Le gouvernement du Bangladesh a également apporté un soutien financier aux travailleurs vulnérables et mis en place une ligne téléphonique d’urgence pour permettre aux travailleurs de signaler les violations du droit du travail. Toutefois, ces initiatives se sont heurtées à des difficultés, notamment un financement limité et la difficulté d’atteindre tous les travailleurs touchés.

Les marques internationales s’approvisionnent au Bangladesh principalement en raison des faibles coûts de main-d’œuvre et de production. Toutefois, cela conduit souvent les propriétaires d’usines à réduire les coûts de manière à exploiter les travailleurs, qui reçoivent des salaires très bas et peinent à joindre les deux bouts malgré la hausse des prix.

La catastrophe du Rana Plaza restera à jamais dans les mémoires comme une tragédie qui aurait pu être évitée et qui a mis en évidence la nécessité d’améliorer les normes de sécurité et les droits des travailleurs dans l’industrie mondiale de la confection. Malgré certaines avancées, les défenseurs des droits des travailleurs affirment qu’il reste encore beaucoup à faire pour garantir que les travailleurs soient traités de manière juste et respectueuse. « Depuis l’incident du Rana Plaza, des avancées ont été réalisées en termes de mesures de sécurité et de sûreté dans l’industrie de la confection. Toutefois, nous estimons que des améliorations sont encore nécessaires pour éviter que les travailleurs n’aient à subir des accidents similaires à l’avenir », déclare M. Hridoy, de l’Association des survivants du Rana Plaza au Bangladesh.

Avec des informations complémentaires communiquées par Alfred Pithu.