Temps libre et choix de destination : ce que cela signifie aujourd’hui de prendre des vacances

Temps libre et choix de destination : ce que cela signifie aujourd'hui de prendre des vacances

Travellers at Schiphol Airport in the Netherlands in early July 2022.

(Koen van Weel/ANP via AFP)
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Durant la période estivale, la rédaction d’Equal Times vous propose d’explorer une thématique en revisitant ses archives.

Prendre des vacances est-il un privilège ? Quelle est la qualité du temps libre dont nous disposons actuellement ? Lorsque voyager est bon marché, que ce soit grâce à la profusion d’offres d’hébergement ou à la réduction des coûts de transport, qui y gagne ? Le développement durable et le respect des droits des peuples autochtones sont-ils compatibles avec les grands chantiers touristiques ? La sélection d’articles que nous vous proposons apporte des réponses à ces questions, et à bien d’autres encore.

Le Mexique a besoin (de plus) de vacances

Par Gerard Soler

Photo: Consuelo Pagaza

Au Mexique, rares sont les travailleurs qui peuvent prendre de vraies vacances. La Loi fédérale du Travail de 1970 établit que les travailleurs mexicains ont droit, après la première année de travail, à six jours de congés payés, auxquels s’ajoutent ensuite deux jours par an jusqu’à atteindre 12 jours.

Les six jours initiaux de vacances font du Mexique un des pays ayant le moins de congés au monde, selon les statistiques du Centre d’analyse des politiques mondiales. Mais c’est en train de changer. L’essor du télétravail déclenché par la pandémie de Covid-19 a mis en lumière l’importance de la santé mentale dans le monde du travail, et de timides avancées visent à modifier une culture du travail caractérisée par des journées de travail interminables et une faible productivité.

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Non, il n’y a pas de remède miracle à la crise de l’aviation – le dialogue social doit revaloriser le travail

Par Eoin Coates

Photo: Koen van Weel/ANP MAG/ANP via AFP

Au printemps 2020, la planète a été confrontée à la fois à la pandémie de Covid-19 et à une vague de perturbation économique sans précédent. Tous les secteurs de l’économie ont été touchés, mais aucun n’a été aussi affecté que l’aviation. Avant la pandémie, l’aviation était encore pourvue d’un certain charme pour les voyageurs, qui imaginaient les personnels de cabine et les pilotes parcourir le monde, vêtus d’uniformes impeccables, comme dans les années 1960. Bon nombre de personnes pensaient toujours qu’il était intéressant de travailler dans le secteur de l’aviation, et c’était parfois le cas. Cependant, la plupart du temps, l’aspect glamour de « l’effet Pan Am » permettait seulement de masquer les cicatrices profondes que la libéralisation infligeait au secteur depuis des décennies.

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Comment la valeur du temps s’est dépréciée pour les travailleurs, surtout pour les plus précaires

Par María José Carmona

Photo: Roberto Martín

Un quart des Européens se plaint de ne pas avoir de temps, mais ces personnes admettent elles-mêmes qu’elles passent jusqu’à trois heures par jour à regarder la télévision. Selon les derniers sondages (de l’Institut national de statistique d’Espagne), nous avons réduit le temps de vie sociale et augmenté celui que nous investissons dans l’informatique (réseaux sociaux, internet, jeux vidéo). Non seulement nous bradons notre temps, mais en plus, nous le gaspillons.

« Parfois, nous avons moins de temps à cause de facteurs externes que nous ne contrôlons pas, mais parfois, c’est parce que nous perdons le contrôle nous-mêmes. Nous gérons mal notre temps », prévient la psychologue sociale, Dre Nuria Codina.

Jaime Cuenca, philosophe et chercheur sur les loisirs et le développement humain, explique que le problème est que nous ne comprenons toujours pas ce que les loisirs signifient, nous n’avons pas été formés en ce sens. C’est pourquoi « nous le subordonnons au monde du travail ».

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Mandalika, un projet touristique qui menace les droits des populations locales en Indonésie

Par Nithin Coca

Photo: AFP/Arsyad Ali

Un projet de développement touristique en Indonésie, soutenu par la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII), basée à Pékin, est critiqué, car il entraîne des violations des droits humains à l’encontre des populations locale et autochtone.

Le projet Mandalika, situé sur l’île de Lombok, est l’une des initiatives des « 10 nouvelles Bali » annoncées par le président indonésien Joko Widodo en 2017, en vue de créer des pôles touristiques dans tout le pays pour attirer à la fois les investissements étrangers et les touristes. La BAII est un bailleur de fonds essentiel pour ce projet de 3 milliards de dollars US (2,53 milliards d’euros).

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This article has been translated from Spanish by Salman Yunus