Sans syndicats, un plus grand nombre de personnes pourraient décéder dans la construction des stades de la Coupe du monde du Qatar qui participeront à cet événement
On estime à 1,2 millions le nombre de travailleurs pour qui il est interdit d’adhérer à un syndicat au Qatar, au mépris flagrant des droits de liberté d’association et de négociation collective internationalement reconnus.
Les travailleurs migrants, qui représentent 94% de la population active au Qatar, ne jouissent, eux, d’aucun droit au travail.
Après avoir décroché, de façon controversée, l’organisation de la Coupe du monde 2022 de la FIFA, le Qatar projette désormais de dépenser plus de 100 milliards de dollars sur la construction de stades et autres projets liés à la Coupe du monde.
Des milliers d’ouvriers supplémentaires seront nécessaires pour la réalisation de ces chantiers titanesques au cours des dix prochaines années.
Nous voulons que les gens prennent conscience des problèmes qu’affrontent les travailleurs au Qatar, où le nombre de personnes qui perdront la vie en construisant l’infrastructure de la Coupe du monde sera supérieur au nombre de joueurs qui prendront part à la compétition.
Près de 200 ouvriers népalais meurent chaque année au Qatar. Le Qatar refuse de révéler publiquement le nombre de travailleurs qui perdent la vie ou sont blessés au travail.
Des centaines d’autres travailleurs migrants en provenance de d’Inde, du Sri Lanka, du Pakistan et du Bangladesh sont aussi tués ou blessés au Qatar chaque année.
La législation du Qatar empêche les travailleurs migrants de former un syndicat et de mener des négociations collectives pour de meilleurs salaires et des conditions de travail saines et sûres.
Ne laissez pas votre équipe nationale jouer dans un stade couvert de honte.
